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Vendredi, 19 Avr. 2024

Message d'alerte à l'ONU sur la quasi impunité de la pédocriminalité en France (Vidéo)

Auteur : Alexandre Lebreton | Editeur : Walt | Lundi, 25 Mars 2019 - 14h56


L’association MoiAussiAmnésie est parvenue à faire passer un message sur les violences sexuelles faites aux mineurs, message qui a été lu devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève. Merci à Ghazi Matta de l’ONG United Towns Agency for North-South Cooperation UTA (qui lutte pour les personnes en situation précaire). Le message lu va être envoyé par l’ONU, en l’occurrence par le Conseil des droits de l’homme à la France en tant qu’Etat membre via sa représentation à Genève. Cette dernière devra normalement répondre puisqu’elle aura été saisie.

Dès 2003, le rapporteur de l'ONU Juan Miguel Petit dénonçait : "Il y a eu des plaintes et des dénonciations précises de mères qui se disent poursuivies par des groupes, pouvant être assimilés à des mafias ou à des loges, organisant la pornographie infantile."

Ce rapport officiel pre?conisait qu'un "organe inde?pendant me?ne de toute urgence une enque?te sur les carences de la justice a? l'e?gard des enfants victimes de se?vices sexuels et des personnes essayant de les prote?ger (...) E?tant donne? le nombre de cas laissant apparai?tre un grave de?ni de justice pour les enfants victimes de se?vices sexuels et les personnes qui tentent de les prote?ger, il serait bon qu’un organe inde?pendant, de pre?fe?rence la Commission nationale consultative des droits de l’homme, me?ne de toute urgence une enque?te sur la situation actuelle".

Il est par exemple note? en page 14 du rapport : "Le Rapporteur spe?cial a e?voque? les e?normes difficulte?s auxquelles sont confronte?es les personnes, en particulier les me?res, qui portent plainte contre ceux qu'elles soupc?onnent d'abuser de leurs enfants sachant qu'elles s'exposent a? des mesures e?ventuelles pour accusations fallacieuses, mesures qui dans certains cas, peuvent conduire a? la perte de la garde de leur(s) enfant(s). Certaines de ces me?res utilisent les voies de recours le?gales jusqu’a? ce qu’elles n’aient plus les moyens de payer les frais d’assistance juridique; il leur reste alors seulement le choix entre continuer de remettre l’enfant a? celui qui, selon elles, abuse d’elle ou de lui, ou de chercher refuge avec l’enfant a? l’e?tranger. Il semblerait me?me que certains juges et avocats, conscients des faiblesses du syste?me judiciaire, ont conseille? officieusement a? certains parents d’agir de la sorte. Ces parents s’exposent a? des poursuites pe?nales pour de tels actes en France et, souvent, dans le pays ou? ils se rendent."

Ce rapport de l'ONU nous apprend e?galement que dans plusieurs cas qui ont e?te? communique?s à Juan Miguel Petit, il a e?te? signale? que les individus accuse?s de commettre des abus e?taient e?troitement lie?s a? des membres de l’appareil judiciaire ou a? des individus occupant de hautes fonctions dans l’administration publique, qui e?taient en mesure d’influencer l’issue des proce?dures a? leur de?triment, argument qui avait e?te? e?galement formule? par la Division nationale pour la re?pression des atteintes aux personnes et aux biens.

Source : MoiAussiAmnesie


- Source : MK-polis

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