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Vendredi, 17 Mai 2024

Castaner accuse les Gilets jaunes de complicité de terrorisme

Auteur : Marianne | Editeur : Walt | Mercredi, 21 Nov. 2018 - 21h03

Alors que des gilets jaunes poursuivent leurs actions en France, le ministre de l'Intérieur a dénoncé ce mardi 20 novembre "une radicalisation". Et Christophe Castaner de brosser un tableau très noir des conséquences de leurs actions sur la sécurité du pays.

Haro sur les gilets jaunes. Invité ce mardi 20 novembre de la matinale de France 2, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a dénoncé la "dérive totale d'une manifestation qui pour l’essentiel était bon enfant samedi". Et de marteler : "On voit qu’on a une radicalisation, avec des revendications qui ne sont plus cohérentes, qui vont dans tous les sens". La veille déjà, le fidèle parmi les fidèles d'Emmanuel Macron n'avait pas hésité à pointer la responsabilité des gilets jaunes, qui monopolisent des effectifs de police, en cas… d'éventuelle attaque terroriste.

Castaner brandit le risque d'attentat

Alors "que notre pays doit faire face à des risques sécuritaires majeurs, dont le risque terroriste qui est toujours présent, a-t-il ainsi lancé lors d'une conférence de presse lundi soir, il faut avoir en tête que la mobilisation massive de nos forces de sécurité a aussi un effet sur notre capacité à intervenir sur d'autres sites du territoire"… En clair, le risque d’attentat est décuplé par les manifestations des gilets jaunes.

Une allusion qui intervient après les révélations du Parisien ce lundi, selon lesquelles quatre hommes, mis en examen et placés en détention provisoire depuis samedi dans le cadre d'une enquête antiterroriste, sont soupçonnés d'avoir voulu profiter de la mobilisation des forces de l'ordre au cours des manifestations des gilets jaunes pour commettre un attentat le 17 novembre, premier jour du mouvement.

Des points de blocage "systématiquement débloqués"

Mais sans attendre une nouvelle attaque terroriste, les manifestants anti-Macron sont déjà responsables de bien des maux, aux yeux du ministre de l'Intérieur. Outre le décès et les 528 blessés du samedi 17 novembre, Christophe Castaner a ainsi rapporté le cas, lors de cette même conférence de presse Place Beauvau, de l'échec d'une intervention du Samu : "Ce matin, à Angoulême, un véhicule du Samu a été empêché d’intervenir sur une dame âgée qui faisait l’objet d’un incident médical. Cinquante minutes pour faire trente kilomètres. La personne est morte cet après-midi. C’est aussi ça la réalité".

Alors que le mouvement se poursuit à plusieurs endroits du territoire ce mardi, le ministre de l'Intérieur a demandé son arrêt aux endroits stratégiques : "Je demande solennellement, mais fermement, à ceux et celles qui veulent manifester de continuer à manifester s'ils le veulent, mais sans chercher à bloquer et à atteindre la liberté de chacune et chacun". "Les opérations de déblocage vont donc se poursuivre dans les heures qui viennent", a-t-il annoncé, précisant avoir demandé aux préfets et aux forces de l'ordre de "veiller à dégager systématiquement, mais méthodiquement, sans confrontation, les dépôts pétroliers et les sites sensibles". "Des interventions ont encore eu lieu cette nuit et auront lieu dans les minutes qui viennent. Les dépôts pétroliers seront systématiquement débloqués", a-t-il ajouté ce mardi matin.

Lire aussi: Panique à l'Elysée ? La manif du 24 novembre autorisée, mais Paris bouclée


- Source : Marianne

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