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Les médias numériques les rendent dépendants et malheureux

Auteur : de and./fb./ks./db./urb./dc | Editeur : Walt | Vendredi, 14 Sept. 2018 - 12h06

Les Smartphones rendent les adolescents dépendants, insatisfaits et moins efficaces. Diverses études menées par des psychiatres, des thérapeutes et des professeurs le confirment. Dans cette émission sur « l’Éducation numérique », nous présentons divers faits sur ce sujet.

Dans cette émission sur le thème de « l’éducation numérique », nous montrons comment l’utilisation précoce et intensive des médias numériques a un impact sur le bien-être mental des élèves. Le psychiatre et thérapeute des médias Bert te Wildt décrit le Smartphone dans son livre « Digitale Junkies » (les drogués digitaux) comme un objet addictif et une drogue d’initiation.

A travers des mécanismes de récompense intentionnellement intégrés, les personnes sont enchaînées à ces appareils : chaque fois qu’un utilisateur met l’appareil en marche, il voit un message WhatsApp sympathique, un gros titre intéressant ou un nouveau mail. Les résultats d’une étude de « BLIKK-Medien (confirment que ces mécanismes fonctionnent) » :

« Plus de 60 % des enfants âgés de 9 à 10 ans n’arrivent pas à s’occuper plus de 30 minutes sans utiliser des médias numériques. »

L’addiction à Internet et aux jeux augmente de manière dramatique chez les adolescents, comme le rapporte en décembre 2016 le journal médical allemand « Deutsches Ärzteblatt ». Diverses études montrent également que la dépendance à Internet est souvent suivie de pensées suicidaires, de dépressions, du TDAH (syndrome de déficit de l’attention et d’hyperactivité), d’autisme, d’agressivité et de toxicomanie.

La dépendance à Internet et aux Smartphones a également une influence décisive sur les capacités d’apprentissage des élèves.

Les médias numériques incitent les enfants à faire leurs devoirs tout en étant sur Twitter, en envoyant des e-mails, en répondant à WhatsApp et en écoutant de la musique. La surcharge sensorielle fait que ce qui a été appris dans la mémoire à court terme n’est plus stocké dans la mémoire à long terme. Alexander Markowetz de l’Université de Bonn décrit dans son livre « Digital Burnout » qu’une telle vie avec ses interruptions constantes empêche le flux productif. Beaucoup de choses sont faites à la fois, sans qu’aucune ne soit faite convenablement. Cela aurait un effet négatif sur la performance et la santé mentales, ce qui rendrait l’enfant improductif et finalement malheureux.

Liens : 

www.drogenbeauftragte.de/presse/pressekontakt-und-mitteilungen/archiv/2015-3-quartal/ersteergebnisse-zu-blikk-medien.html

www.aerzteblatt.de/treffer?mode=p&wo=272&typ=16&aid=184492&jahr=2016&s=Internet&nr=49

Buch von M. Korte, 2010: „Wie Kinder heute lernen“ www.swr.de/swr2/programm/sendungen/wissen/synapsenstaerkung-im-neuronalendschungel/-/id=660374/did=13458446/nid=660374/15xaqt6/index.html

Buch von A. Markowetz, 2015:„Digitaler Burnout“


- Source : Kla TV (Allemagne)

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