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La conspiration de l’OTAN : Comparaison du 11 septembre avec la politique d’encerclement contre la Russie

Auteur : de dd | Editeur : Walt | Lundi, 07 Août 2017 - 19h20

Le 7 juin 2016 la grande opération internationale « Anaconda » menée par l’OTAN a été lancée en Pologne avec un exercice auquel ont participé environ 2 000 parachutistes. C’est la plus grande opération de l’OTAN depuis la fin de la « guerre froide » en 1989 : 31 000 soldats provenant de 14 pays membres de l’OTAN et 9 « pays partenaires », entre autres de Finlande, de Géorgie et d’Ukraine, 3 000 véhicules, 105 avions et 12 navires ont participé à cette grande opération. Pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, des chars allemands ont de nouveau traversé toute la Pologne d’Ouest en Est. Tout cela s’est terminé le 17 juin, dernier jour de l’opération, par un exercice simulant une attaque totale de chars ; le président polonais Andrzej Duda en a été spectateur.

Selon le scénario de l’opération, des « rouges » ayant fait intrusion devaient être repoussés. Le but ouvertement reconnu de l’opération était d’intimider la Russie. Fin mai 2016 environ 250 représentants des pays membres de l’OTAN avaient unanimement voté pour une déclaration. Celle-ci accuse « la Russie de violence envers ses voisins et de tentatives d’intimidation envers les alliés de l’OTAN ». Les pays membres de l’alliance de défense ont été appelés se préparer à une « menace potentielle » à travers une agression de la Russie. Cela a évidemment été justifié par la crise en Ukraine et l’affirmation que la Russie aurait annexé, c’est-à-dire se serait approprié de manière illégale, la presqu’île de la Crimée au printemps 2014. Nous reviendrons sur cela plus tard.

En ce qui concerne « la menace potentielle » de la Russie, on peut dire que c’est précisément sur cette grande question-là que les opinions divergent. En fait qui menace qui ? Est-ce que c’est la Russie qui menace certains alliés de l’OTAN ou est-ce que c’est l’OTAN qui menace la Russie avec sa politique évidente d’encerclement systématique ? En fait ici il s’agit d’une question archiconnue discutée depuis les attentats terroristes du 11 septembre 2001 contre les bâtiments du World Trade Center. Dans le cas du 11 septembre est-ce qu’il s’agissait d’une menace terroriste – ou est-ce que les attentats terroristes auraient pu être acceptés ou même exécutés par le gouvernement américain lui-même pour renforcer la suprématie américaine dans le monde ? Cette dernière possibilité sera qualifiée de théorie de conspiration et d’invraisemblance criante par les médias principaux et d’autres faiseurs d’opinion. Concernant le 11 septembre ainsi que la politique d’encerclement de l’OTAN contre la Russie, dans quelle mesure pourrait-il s’agir d’une conspiration ciblée et planifiée depuis longtemps ? Pour répondre à cette question Klagemauer.tv fait ci-après une comparaison entre les conséquences du 11 septembre et la politique d’encerclement de l’OTAN contre la Russie. Tout d’abord il faut constater que les attentats du 11 septembre ont conduit à ce qu’on appelle « la lutte contre le terrorisme », une formule politique propagée surtout par le gouvernement américain de George W. Bush. De la même manière la crise en Ukraine et l’affirmation que la Russie aurait annexé la Crimée ont mené à la lutte contre le président russe Vladimir Poutine. L’OTAN a mis un terme à toute collaboration pratique avec la Russie et a infligé des sanctions. Poutine a été exclu du G-7 des grandes puissances économiques et traité dorénavant de dictateur imprévisible.

Venons-en aux conséquences les plus importantes du 11 septembre :

– Un jour seulement après le 11 septembre, le 12 septembre, l’OTAN a invoqué ce qu’on appelle la clause de défense mutuelle, c’est-à-dire une obligation d’aide militaire des pays membres de l’OTAN.

– Le 20 septembre le président américain George W. Bush a annoncé la « guerre contre le terrorisme ».

– Le 7 octobre 2001 l’intervention militaire sous direction américaine a commencé contre le gouvernement taliban en Afghanistan. Les talibans ont été accusés d’avoir une alliance avec Al-Qaïda, qui a elle-même été rendue responsable des attaques terroristes du 11 septembre. Depuis lors, des troupes de l’OTAN sont stationnées en Afghanistan et les USA ont étendu leur suprématie militaire dans la région.

– Le 26 octobre 2001 ce qu’on appelle le « USA PATRIOT Act » est entré en vigueur. Comme réaction directe aux attaques terroristes, la nouvelle loi a apporté une grande restriction des droits civiques américains, mais a aussi eu des conséquences pour les voyageurs allant aux Etats-Unis.

– Le 20 mars 2003 la deuxième guerre d’Irak a commencé, elle aussi sous direction des USA. Cette guerre souhaitée depuis fin septembre 2001 a été justifiée d’une part par la coopération du chef d’Etat Saddam Hussein avec Al-Qaïda et d’autre part par sa prétendue possession d’armes de destruction massive. Les deux accusations ont par la suite été réfutées par la commission des services secrets du Sénat américain. En 2012 les dernières troupes se sont retirées d’Irak et ont laissé derrière elles une situation proche de la guerre civile.

– Selon le rapport « Body Count – Nombre des victimes après dix années de guerre contre le terrorisme », publié le 18 mai 2012 par l’organisation IPPNW (Association internationale des médecins pour la prévention de la guerre nucléaire) la « guerre contre le terrorisme » a causé 1,7 million de morts rien qu’en Irak, en Afghanistan et au Pakistan. D’après des estimations, le nombre des civils tués atteint 90% de la population. L’utilisation de bombes au phosphore, des munitions à fragmentation et à l’uranium ainsi que le comportement brutal des troupes d’occupation montre le visage inhumain de la guerre, d’après le Dr. Jens Wagner, membre du comité directeur de l’IPPNW.

– Ce nombre de 1,7 million de victimes de la « guerre contre le terrorisme » ne semble en aucun cas être en proportion avec les 3 000 victimes du 11 septembre. Vous trouverez une analyse exacte des conséquences de la « guerre contre le terrorisme » et d’autres guerres menées par les Etats-Unis dans le documentaire : Les guerres modernes (US) percées à jour : « Plus jamais de guerre ! » En bref les répercussions du 11 septembre sont les suivantes : Les instigateurs de la machine de guerre américaine ont étendu leur présence militaire et leur prédominance au Moyen-Orient.

Venons-en à quelques-unes des conséquences de la crise en Ukraine :

D’une part une politique d’encerclement systématique de la Russie par les pays membres de l’OTAN, et d’autre part la répétition incessante que la Russie est une « menace potentielle ». L’énumération suivante, qui n’est de loin pas complète montre surtout comment la politique d’encerclement de la Russie s’est intensifiée dans les derniers mois en 2016 :

– En septembre 2014 le sommet de l’OTAN au Pays de Galles a décidé de mettre en fonction une « troupe d’intervention rapide » en Europe, dont le noyau principal serait composé de 5 000 à 7 000 soldats. En juin 2015 la troupe d’intervention devait être augmentée à 40 000 hommes et cela comme « mesure de dissuasion contre la Russie ».

– En décembre 2014 le président Barack Obama a signé la loi « HR 5859 » qui devait assurer aux Américains de vastes droits en Ukraine. Entre autres, une importante augmentation de l’armement devait rendre l’Ukraine prête à rejoindre l’OTAN.

– Le 10 février 2016 les ministres de la défense de l’OTAN ont ordonné le plus grand stationnement de troupes en Europe de l’est depuis la fin de la guerre froide. L’OTAN justifie le réarmement en disant qu’il faut empêcher une attaque de la Russie contre un pays d’Europe de l’est. Le 3 mai 2016 le nouveau commandant en chef de l’OTAN, le général américain Curtis Scaparrotti a dit devant le Sénat qu’il voyait la Russie comme le plus grand ennemi des USA. D’après le successeur de l’ex-commandant Philip Breedlove, on devrait « remettre Poutine à sa place ».

– Le 12 mai 2016 en Roumanie, le bouclier anti-missiles préalablement stationné a été activé par l’OTAN. La BBC a rapporté que la Russie voyait ce système comme une menace pour sa sécurité. Auparavant des systèmes Aegis de défense anti-missiles avaient été stationnés en Pologne, en Turquie et en Espagne. Ces systèmes peuvent être utilisés pour la défense, mais aussi pour des frappes offensives avec des armes nucléaires.

– Mi-mai 2016 l’OTAN a mené une grande opération en Estonie, à la frontière directe avec la Russie. Raimonds Graube, commandant en chef de l’armée de Lettonie a dit que la direction politique de la Russie était « imprévisible ».

– Mi-mai 2016 la chambre des Représentants américaine a également voté le projet du budget de la défense 2017. Celui-ci planifie de dépenser 3,4 milliards de dollars pour le renforcement de la sécurité des alliés européens et un élargissement considérable de la présence américaine en Europe.

– Le 19 mai 2016 le Montenegro a été intégré dans l’alliance de défense occidentale dans le cadre de l’élargissement de l’OTAN à l’Est et cela contre la volonté du peuple. L’élargissement de l’OTAN à l’Est a été mis en œuvre de manière systématique depuis 1999 et la Russie a donc été encerclée bien que l’Occident ait assuré en 1989 que cela n’arriverait jamais. D’autres candidats sont le Kosovo, la Géorgie et l’Ukraine. Vous en trouverez les détails dans l’émission du 23 mai 2016 en langue allemande. (www.kla.tv/8340)

– Le 25 mai 2016 le parlement suédois a signé un accord avec l’OTAN. Cet accord comprend le stationnement de troupes et la mise en oeuvre d’exercices militaires sur le territoire suédois. Le gouvernement utilise cette décision comme signal contre la Russie. La Suède fait partie de ce qu’on appelle le « front nordique » contre la Russie, composé des pays membres de l’OTAN Danemark, Islande et Norvège et des membres du « partenariat de l’OTAN pour la paix », la Suède et la Finlande.

– Du 3 au 19 juin 2016 les exercices militaires de la marine de l’OTAN « Baltops 2016 » ont eu lieu dans la partie sud de la mer Baltique ; 6 100 soldats de la marine et de l’armée de l’air, ainsi que 50 navires de guerre et 60 avions y ont pris part.

– La nouvelle doctrine militaire de l’Allemagne, qui est écrite dans ce qu’on appelle « le livre blanc » et qui a été publiée en juillet 2016, ne voit plus la Russie comme partenaire, mais comme rivale. Cela a été décidé lors du sommet de l’OTAN en 2014 au Pays de Galles et c’est la chancelière Angela Merkel qui l’a fait exécuter.

– Le 6 juin 2016 un destroyer lance-missile américain USS Porter avec un armement de missiles renforcé est entré par le Bosphore dans la Mer Noire.

– Parallèlement à l’opération de grande envergure de l’OTAN « Anaconda 16 » du 7 au 17 juin en Pologne, des manœuvres de 5 000 soldats de l’OTAN ont également eu lieu en Lituanie et en Lettonie, elles aussi voisines directes de la Russie.

– On ne doit pas oublier le sommet de l’OTAN des 8 et 9 juillet à Varsovie. On soupçonne que le stationnement de l’OTAN dans les Pays Baltes va encore être élargi.

– Finalement il faut aussi évoquer la modernisation des armes nucléaires en Europe, en particulier les bombes B61-12 et les missiles de croisière stationnés en Allemagne.

– En résumé la conséquence de la crise en Ukraine est la suivante : la présence militaire sous direction américaine a été fortement élargie dans les pays européens tout autour de la Russie.

Au vu des répercussions massives que les deux événements du 11 septembre et de la crise en Ukraine ont eues et ont toujours sur le cours de l’histoire, on doit les examiner de plus près. Et il faut aussi retenir que ces deux évènements ont mené à une augmentation sans précédent de l’armement militaire de tous les pays membres de l’OTAN et à un élargissement de celle-ci. Le « combat contre le terrorisme » n’a donc en aucune façon limité le terrorisme, tout au contraire : il a véritablement fait fleurir les organisations terroristes comme Al-Qaïda ou l’Etat Islamique (EI). A ce sujet nous vous recommandons notre documentaire : Al-Qaïda, ISI, ISIS, EI, front al-Nosra… Qui est qui ? (ne pas lire : www.kla.tv/7885)

Face à ces faits on doit sérieusement se poser la question et vérifier si ces deux événements, le 11 septembre et la crise en Ukraine, n’ont pas été planifiés et mis en œuvre par les mêmes forces, qui en profitent visiblement et élargissent leur présence militaire. Voici quelques indices qui pointent dans cette direction :

1. 11 septembre L’explication officielle dit que des avions en aluminium sont capables de pénétrer totalement à travers des constructions à structure d’acier, comme celles des tours jumelles du World Trade Center. Le combustible des avions, le kérosène aurait fait « fondre » cette construction en acier, de sorte qu’il n’en reste qu’une poussière très légère et d’une taille microscopique. Le premier choc passé, beaucoup de personnes ont reconnu qu’il y avait tout simplement trop d’incohérences dans la version officielle. Il est par exemple peu connu qu’à côté des tours jumelles WTC1 et WTC2 un troisième bâtiment, le WTC7 s’est écroulé sans incident extérieur. Il est également peu connu que de nombreux témoins du 11 septembre sont décédés de mort mystérieuse. Ils avaient tous en commun que leurs affirmations réfutaient la version officielle. Vous en trouverez les détails dans l’émission du 18 janvier 2015 (ne pas lire : www.kla.tv/5196). Depuis dix ans au moins des millions d’Américains ne se satisfont plus des explications officielles de la destruction du World Trade Center. D’innombrables volontaires dans le monde entier ont examiné les attaques terroristes sur une base exacte et scientifique et en ont conclu que l’effondrement des bâtiments du World Trade Center ne peut être expliqué que par une « explosion contrôlée ». Ce qui voudrait dire que les attaques ont été mises en œuvre par les membres du gouvernement américain et/ou de leurs services secrets. Vous en trouverez les détails sur les sites internet des différents « mouvements pour la vérité sur le 11 septembre » ou dans le film documentaire « Sous faux pavillon » en langue allemande sur NuoViso.

2. La crise en Ukraine et l’affirmation que la Russie aurait annexé la Crimée Il est indéniable que le déclencheur de la crise en Ukraine a été la violente chute du gouvernement à Kiev le 22 février 2014. Auparavant, des tireurs d’élite étaient entrés en action, tuant des manifestants et des membres des forces de l’ordre. La destitution du président légitime Viktor Ianoukovitch, qui en novembre 2013 avait différé le traité d’association avec l’UE, a été soutenue par des gouvernements occidentaux et des organisations non-gouvernementales, comme on peut le vérifier, et cela malgré le fait…

1. qu’il s’agissait d’actions terroristes de manifestants soi-disant pacifiques, comme Kla.TV l’a prouvé dans le documentaire « Actions terroristes de manifestants pacifiques ».

2. que le putsch contre le gouvernement a été soutenu par l’Occident, bien que la police et les unités spéciales ukrainiennes, comme le « Berkut » n’aient pas fait usage de la violence, ainsi que le montrent des vidéos. Il s’est avéré après coup que Ianoukovitch n’avait pas signé l’ordre d’utiliser des armes.

3. que la destitution de Ianoukovitch a été soutenue par l’Occident, bien que la veille, le 21 février 2014, celui-ci ait signé avec l’opposition politique un accord sur la résolution de la crise en Ukraine.

4. que le nouveau gouvernement a été soutenu par les politiciens et les médias occidentaux, bien que la chute de Ianoukovitch ait été sans aucun doute un putsch criminel et anticonstitutionnel. La majorité nécessaire n’avait pas été atteinte au Parlement.

Les régions à l’Est majoritairement russophones, Donetsk et Lougansk n’avaient pourtant pas reconnu le putsch sanglant de Kiev et se sont proclamées des « républiques populaires » indépendantes. Par la suite, le nouveau gouvernement a envoyé des troupes à l’Est contre ces régions, ce qui a mené à la guerre civile. De violents partisans du Maïdan du nouveau gouvernement ont par la suite mené une chasse contre tous ceux qui n’étaient pas d’accord avec leurs méthodes de prise du pouvoir. On a également fait sentir cela aux habitants de la presqu’île de la Crimée. Certains d’entre eux étaient allés à ce qu’on appelle l’anti-Maïdan. Il s’agissait là de manifestations pacifiques, au cours desquelles des habitants non armés de la Crimée ont tenté de faire entendre leurs opinions : ces habitants de la presqu’île n’étaient pas du même avis que l’Euromaïdan. Lors de leur retour vers leur domicile en Crimée, ils ont été violemment harcelés et maltraités par des partisans du Maïdan, qui ont abusé d’eux, comme la télévision russe Rossija 1 l’a prouvé à l’aide de différents témoignages dans le film documentaire « Crimée : Le retour à la patrie » (ne pas lire : www.kla.tv/10194). Selon les indications du ministère de l’Intérieur ukrainien, dans ces 8 bus, 7 personnes ont été tuées ; dans la région de Tcherkassy les extrémistes ukrainiens ont brûlé 4 bus, 20 personnes ont été portées disparues. Par la suite les habitants de Crimée ont commencé à former des unités de défense et ont planifié le 16 mars 2014 un referendum officiel sur l’appartenance future de la Crimée, en accord avec le droit d’autodétermination qui figure dans le droit international. C’est seulement ainsi qu’a pu être empêchée encore plus d’effusion de sang. Selon le résultat officiel final 96,77 % des votants se sont exprimés en faveur d’un rattachement à la Russie. La participation électorale était de 83,1%. D’après ces faits on ne peut pas parler d’une annexion, c’est-à-dire d’une appropriation violente et illégale de la Crimée par la Russie. Selon le professeur de droit Karl Albrecht Schachtschneider, l’aide de la Russie lors du processus d’intégration de la Crimée était appropriée et ne violait pas le droit international. Selon l’affirmation d’un porte-parole de la police, le détachement de la Crimée n’a couté la vie qu’à deux personnes, à cause d’un tireur embusqué non-identifié jusqu’à maintenant. Il est certain que plus d’effusion de sang a ainsi pu être évitée. Vous en trouverez les détails dans l’émission « Crimée : Critique contre Poutine ». (ne pas lire : www.kla.tv/7083)

Les deux évènements, du 11 septembre et de la crise en Ukraine, doivent être considérés comme des justifications avancées mais non pertinentes si on les examine de plus près, qui ont servi à étendre la présence militaire des pays membres de l’OTAN sous direction américaine et à isoler encore plus la Russie. La politique d’encerclement de l’OTAN contre la Russie n’a encore mené à aucune escalade, contrairement à la « guerre contre le terrorisme », qui a fait au moins 1,7 million de morts pour la plupart des victimes innocentes. Mais il est évident pour tout le monde que si on en venait à une escalade et à une guerre entre la Russie et l’OTAN sous direction américaine, les conséquences seraient beaucoup plus dramatiques. Il faut également être conscient que l’environnement international de la manœuvre militaire « Anaconda 16 » est très tendu, comme l’a admis l’analyste polonais pour la sécurité Marcin Zaborowski dans le journal britannique « The Guardian » du 6 juin 2016. « Des incidents non-souhaités pourraient avoir lieu », a dit Zaborowski. Les mêmes instigateurs qui ont déjà créé la « guerre contre le terrorisme » n’auront aucun scrupule à provoquer un incident, qui mènerait à une escalade avec la Russie. Peu importe sous quelle forme cet incident aura lieu, qu’il soit direct, par exemple avec une opération sous faux pavillon, ou indirect, si la Russie perd son sang-froid. Mais pour l’instant nous n’en sommes pas là et il n’est pas encore trop tard pour empêcher une escalade. De la même manière que le 11 septembre a mené à un mouvement pour la vérité, mouvement sorti de rien et qu’on ne peut plus arrêter, l’armement évident de l’OTAN et la politique d’encerclement de la Russie mènent à ce que de plus en plus de personnes élèvent leur voix contre la guerre. Voici quelques exemples :

– Dans un appel qui a circulé à travers toute l’Europe le mouvement pour les droits citoyens et la solidarité « BüSo » a demandé aux gouvernements de boycotter le sommet de l’OTAN les 8 et 9 juillet 2016 à Varsovie et de quitter l’OTAN.

– Dans une lettre ouverte, trois scientifiques russes vivant aux USA font appel au peuple américain pour qu’il participe à des actions pacifiques mais décidées, pour rejeter tout politicien ou tout parti qui mène une propagande provocatrice et irresponsable contre la Russie. Je cite : « Dites votre opinion, brisez les barrières de la propagande des médias de masse et montrez à vos concitoyens les dangers immenses d’une confrontation entre la Russie et les Etats-Unis. » Il n’y a aucune raison objective pour que les USA et la Russie se voient comme adversaires, disent les scientifiques.

– A l’occasion de la « Journée de l’armée allemande » les 11 et 12 juin 2016 il y a eu des manifestations dans plus de dix villes allemandes avec des milliers d’opposants à la guerre. Selon les organisateurs, 5 000 personnes ont formé une chaîne humaine près de la base militaire américaine de Ramstein, pour protester contre l’utilisation mortelle de drones par les Etats-Unis.

– Sous la devise « Aimer sans frontières – Amitié internationale 2016 » (ne pas parler : www.kla.tv/8758) plus de 3 000 personnes de 40 pays se sont rassemblées le 14 mai 2016 et ont posé un signe contre la division et la guerre. Vous trouverez plus d’informations à ce sujet dans notre série d’émissions « Aimer sans frontières » du 11 juin 2016 en langue allemande.

Chers spectateurs saisissez, vous aussi les occasions qui vous sont proposées, pour mettre fin aux constructions mensongères et aux conspirateurs de l’OTAN, composé de politiciens, de médias, d’organisations non gouvernementales et d’autres bellicistes.


- Source : Kla TV (Allemagne)

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